vendredi 10 avril 2015

J ai dit; je me dedis!

La signature de la déclaration de la Table de la Montagne était une grosse erreur du Président de la République. Le Conseil Supérieur de la Communication bien que animé par des hommes du métier se contente d'obéir aux caprices du politique, sachant pertinemment que nous allons pernicieusement vers la destruction de notre Unité Nationale. Depuis l’affaire dite : un GD battu par sa femme en 2012, nous n’avions cessé de dénoncer les insuffisances ou du moins les limites de la loi sur la dépénalisation de délit commis par voix de presse. L’article 21 sur la définition du journaliste professionnel est caduc.
Les membres du CSC et Les conseillers du Président de la République en la matière doivent arrêter leurs malhonnêtetés intellectuelles. La régulation de la presse n’est pas une oppression, elle est au contraire la meilleur voie pour libérer et responsabiliser les citoyens. Le journaliste Habibou Isssa disait :<< Un cadre d’expression en toute liberté et en toute responsabilité. >> Si, le Président Issoufou veut revenir sur sa parole donnée, ce n’est pas une faiblesse ou une incapacité ; mais c’est plutôt au contraire une prise de conscience. Il doit par conséquent, sans orgueil, s’adresser au peuple nigérien comme l’ancien Président Sénégalais Abboulaye.W en ces termes : J’AI DIT, JE ME DEDIS…..
A travers notre expérience du monde entier, aucune presse n'est entièrement libre. Mais, si la presse nigérienne pense que ce cadeau empoisonne du Président de la République est inoffensif, elle doit se mette en tète qu’elle payera les conséquences de sa naïveté.

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